ipéca

ipéca

ipéca [ ipeka ] n. m.
• 1802; abrév. de ipécacuana 1694; igpecaya 1640; mot port., du tupi (Brésil)
Arbrisseau d'Amérique du Sud (rubiacées) dont le rhizome séché est utilisé en pharmacopée pour ses propriétés vomitives. Sirop, pastille d'ipéca.

ipéca ou ipécacuanha nom masculin (portugais ipecacuanha, du tupi) Racine aux propriétés expectorantes et vomitives fournie par plusieurs rubiacées d'Amérique du Sud. (Les deux ipécas utilisés en thérapeutique sont C. ipecacuanha et C. acuminata. Ils contiennent trois alcaloïdes principaux : l'émétine, la céphéline et la psychotrine.)

ipéca
n. m. Nom cour. de diverses plantes dont les racines ont des propriétés vomitives.

⇒IPÉCA, IPÉCACUANA, subst. masc.
BOT. et PHARM. Arbrisseau du Brésil de la famille des Rubiacées; p. méton., racine de cette plante contenant plusieurs alcaloïdes et que l'on utilise comme expectorant ou comme vomitif. Pilule, poudre d'ipéca. Bientôt les horribles quintes recommencèrent (...), Mme Arnoux tâchait de lui faire avaler le contenu des fioles, du sirop d'ipécacuana, une potion kermétisée (FLAUB., Éduc. sent., t. 2, 1869, p. 101). Gabriel veut lui faire prendre de l'ipeca. Les vomissements vont le soulager peut-être (GIDE, Retour Tchad, 1928, p. 915).
Arg. milit., vieilli. L'Ipéca, le Père Ipéca, le Père Péca. Médecin major. Si on vous faisait faire en rabiot les jours de flemme (...) vous iriez un peu moins souvent voir l'ipéca (BRUANT 1901, p. 313).
Prononc. et Orth. : [ipeka], [ipekakyana]. Ac. 1762 : -cuanha; dep. 1835 : -cuana. Étymol. et Hist. 1. a) 1640 Ygpecaya (J. DE LAET, L'Hist. du Nouv. Monde ou Descr. des Indes Occ., p. 501 ds KÖNIG, p. 113); b) 1694 Ipecacuanha (POMET, Hist. gen. des Drogues, VII, II, chap. 1, ibid.); 2. a) 1802 ipéca (Bull. des Sciences de la Soc. Philomatique de Paris, an X, Thermidor, 124 d'apr. FEW t. 20, p. 69a); b) arg. milit. 1861 Ipéca « le major » (d'apr. ESN.); 1886 Père Péca (ibid.). Empr. au port. ipecacuanha, attesté dep. 1648 (PISO et MARCGRAF ds FRIED.), aussi Igpecacoaya (1595, CARDIM, ibid.), d'abord Pecacuem (1587, SOARES DE SOUZA, ibid.), lui-même empr. au tupi; 2 représente une abrév. de 1. Cf. KÖNIG, loc. cit.; FRIED.; FEW, loc. cit. Fréq. abs. littér. : 15. Bbg. BOULAN 1934, p. 204.

ipéca [ipeka] n. m.
ÉTYM. 1802; abrév. de ipecacuanha, 1694; igpecaya, 1640; mot tupi (langue indienne du Brésil) par le portugais.
Arbrisseau du Brésil (Rubiacées) dont les racines ont des propriétés vomitives (Uragoga ou Cephælis, fournissant l'ipécacuana vrai). || L'ipéca renferme plusieurs alcaloïdes, dont l'émétine ( Émétique). || Sirop, extrait, pastille d'ipéca.
Faux ipéca : plante (Rosacées, Euphorbiacées) dont les racines ont des propriétés analogues.
tableau Noms de plantes médicinales.

Encyclopédie Universelle. 2012.

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